Si je me laisse aller...
Si je suis les méandres infernaux du désespoir,
Je ne peux plus avancer sur ces routes tracées
A l'avance par les ancêtres, celles tant espérées,
Celles des arpèges d'amour qui épousent le soir...
De l'ombre jaillit la lumière, celle qui peut-être,
Explose chaque matin, sur les arbres des jardins,
Au fond du regard étonné de nos chers bambins,
Des vents qui soufflent sur l'être ou ne pas être...
Je prie à la lueur argentée de l'astre sempiternel
Afin de vivre, de retrouver l'amitié, main tendue
Caressant mon cœur, apaisant mon âme éperdue...
Je veux encor et pour toujours remercier l'éternel.
Avant fut un merveilleux cadeau, divine offrande
Pour un monde animal, tout à son commencement...
Chaque jour est béni et doit être vécu intensément,
Celui à venir reste préoccupation bien plus grande.
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